
Il y a des jours où les mots ne suffisent plus. Où la douleur prend toute la place. Aujourd’hui est l’un de ces jours.
El Hadji Mouhamed Moustapha Goudiaby, notre cher Papi, s’en est allé. Dix-huit ans à peine. Dix-huit années d’un éclat rare, d’un talent pur, d’une bonté désarmante. Tu as tiré ta révérence là où ton cœur battait le plus fort : sur un terrain de foot.
Toi qu’on a vu gambader alors que tu avais à peine 8 ou 9 ans sur ce terrain sablonneux de l’unité 18, ce fameux terrain que tous nous avons fréquenté et que nous appelions familière « Terrain marché police » et qui est depuis devenu « Terrain Avenir ». Un terrain que tu connaissais par cœur et qui t’as vu marquer tant de buts, faire tant de centres, tant de dribbles…
Et tu as quitté ce monde après avoir foulé une dernière fois le terrain du CFPT Sénégal-Japon, comme chaque jeudi, fidèle à ton rendez-vous avec le football, ta passion de toujours.
Comment comprendre ? Comment accepter que la vie s’arrête si brutalement, en pleine course, en pleine jeunesse, en plein rêve ? Toi qui ne demandais rien d’autre que de jouer, sourire, grandir… Tu étais la promesse d’un avenir, tu étais l’espoir sur deux jambes, un gamin avec une âme d’homme, humble et respectueux, aimé de tous.
À ton père, à ta mère, à toute ta famille, nous adressons nos prières les plus sincères et notre compassion infinie. Aucun mot ne pourra apaiser leur douleur, mais qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls. A Avenir Foot, nous pleurons tous avec eux. Papy, ce n’était pas seulement leur fils. C’était le nôtre, notre petit frère, notre étoile.
Tu resteras vivant dans chacun de nos souvenirs, dans chaque ballon frappé sur ce sable chaud, dans chaque rire d’enfant qui court après un rêve, comme toi. Et ce terrain ne sera plus jamais le même. Car il porte désormais ton silence.
Repose en paix, Papy. Que le paradis t’accueille comme un champion.
À jamais dans nos cœurs !
Harouna DEME (ANPS)
