
Le Conseil de la FIFA a pris une décision majeure ce jeudi lors d’une réunion en visioconférence : à partir de l’édition 2031, la Coupe du Monde Féminine de la FIFA™ accueillera 48 équipes, contre 32 actuellement. Une avancée qui confirme le développement rapide et mondial du football féminin.
Une compétition plus ouverte et plus représentative
Avec 48 nations attendues, le tournoi comprendra désormais 12 groupes et un total de 104 matchs. Il durera une semaine de plus que l’édition actuelle. Cette expansion vise à offrir davantage d’opportunités aux joueuses du monde entier et à inciter les fédérations à investir dans leur football féminin.
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, s’est réjoui de cette avancée :
« Il ne s’agit pas seulement d’avoir 16 équipes supplémentaires à la Coupe du Monde Féminine, mais de continuer à faire avancer le football féminin en général, en veillant à ce que davantage d’associations membres de la FIFA puissent s’appuyer sur la compétition pour développer leurs structures à tous les niveaux. »
Des résultats encourageants en 2023
La décision fait suite au succès de l’édition 2023, où chaque confédération a vu au moins une de ses équipes gagner un match, et où cinq confédérations différentes ont atteint les phases à élimination directe – une première historique.
Un soutien aux joueuses afghanes réfugiées
Dans un autre point à l’ordre du jour, la FIFA a validé un plan d’action pour soutenir le football féminin afghan. Une équipe de réfugiées afghanes sera mise en place sous la supervision directe de la FIFA, qui travaillera avec les joueuses concernées pour assurer un encadrement rapide et structuré.
Tolérance zéro contre le racisme : un nouveau Code disciplinaire
Le Conseil a également entériné une révision du Code disciplinaire de la FIFA pour lutter contre le racisme dans le football. Parmi les mesures phares :
• Intégration dans le règlement de la procédure à trois étapes contre les actes discriminatoires.
• Augmentation significative des amendes pouvant aller jusqu’à 5 millions de francs suisses.
• Responsabilisation des joueurs et officiels dans l’identification des auteurs.
• Obligation pour les associations membres d’adapter leurs codes disciplinaires.
• Possibilité pour la FIFA d’intervenir ou de faire appel devant le Tribunal Arbitral du Sport en cas d’inaction d’une fédération.
Gianni Infantino a salué cette réforme :
« La révision du Code disciplinaire représente une avancée notable qui permet à la FIFA de renforcer son cadre réglementaire afin de poursuivre et sanctionner les actes discriminatoires et racistes. »
Prochain rendez-vous : le Congrès de la FIFA au Paraguay
Enfin, les préparatifs du 75e Congrès de la FIFA, prévu le 15 mai 2025 à Asunción, au Paraguay, ont également été évoqués par le Conseil.
